Deux façons très différentes de voir les choses

Aujourd'hui le hasard a voulu que j'ai des nouvelles de deux acteurs des télécoms très différents: un que tout français connaît (France Télécom) et un que peu de français connaissent (fon - c'est pas une blague). Les opposer permet je pense de bien illustrer un antagonisme maintenant classique dans la manière d'aborder un business.

A tout seigneur tout honneur, celui que tout le monde connaît. Ce géant bien connu se bat actuellement pour conserver un monopole via l'exclusivité d'utiliser les fibres optiques que l'opérateur aura posé. Ok, je comprends. Mais je ne cherche pas à rentrer dans les détails (pour ceux qui le veulent, un point de départ) et à connaître le degré de légitimité de la revendication: elle va dans un sens, celui de préserver l'acquis et de développer son activité (et son chiffre d'affaire) par le monopole.

De l'autre côté un intervenant, plus qu'un opérateur, du monde des fournisseurs d'accès qui a une offre similaire au français-parisien Ozone avec quelques règles simples qui en font toute sa force: fon (disponible en français). L'idée est d'utiliser les réseaux déjà existants et le surplus de capacité (en bande passante) de chacun pour le proposer à d'autres utilisateurs, moyennant finance ou gratuitement selon les cas. Le prérequis pour faire parti du mouvement est d'avoir déjà une connexion à Internet mise à disposition par un opérateur classique et le wifi pour couvrir une certaine zone.

• 1° possibilité, le Linux: je possède la conexion haut débit et je veux en faire profiter les autres (dans la limite de 50% de la bande passante). Dans ce cas j'ai accès gratuitement à tous les points d'accès qui ont rejoint le mouvement partout dans le monde.
• 2° possibilité, le Bill Gates: j'ai la connexion haut débit et je veux gagner de l'argent: je suis rémunérer pour laisser jusqu'à 50% de ma bande passante à disposition des gens, je me fais rémunérer pour celà, et je n'ai pas accès gratuit aux autres réseaux.

Remarque: à moins d'être un linux, il faut payer pour pouvoir accéder à cette somme de réseaux. Deux modes de participation pleins d'humoure au dévelopement de ce réseaux basé sur l'exploitation des surplus de capacité en bande passante des particuliers: ces petits surplus mis bout à bout peuvent donner naissance à un réseau à part entière géré par un fournisseur d'accès complètement virtuel. On pourrait presque dire un parasite. Mais je trouve l'idée excellante, plus pratique il faut l'avouer que celle du réseau Ozone, pour le moment trop contraignante dans sa version gratuite pour pouvoir initier l'émulation qu'offre fon. Cet intervenant base ainsi son business sur quelque chose de tout à fait différent que France Télécom: l'exploitation d'un partage de l'existant (sans être philanthrope nonplus...)

Il parait que c'est normal...

Voilà quelques jours (à midi en début de semaine dernière), EDF était côté en bourse. L'ouverture de capital (de 15% du capital) s'achevait. Un succès au regard du nombre de personnes qui ont acheté des actions: 5 millions de petits porteurs. Pas étonant: j'avais pris un rapide rendez-vous avec ma conseillère à la BNP et elle m'a tout de suite vanté les mérites d'un investissement en bourse tel que celui là. Je passais même pour un idiot de ne pas accepter immédiatement ce moyen aisé de gagner en 24 heures 45 euros sans effort: en prenant l'exemple de GDF (dont le titre de l'action a bondi de plus de 20% en lors de la première séance... ce qui correspondait à un gain facile de 45 euros) et en considérant que EDF n'était qu'un bis repetita. D'ailleur il y a peu EDF et GDF étaient siamois, alors même hypothèses, mêmes conséquences!

Tout le problème est là. Les hypothèses sont faussées. De mon point de vue c'est un scandale. Mais peut être est-ce tout à fait normal...

Quelques pistes:

"Les banques qui ont organisé l'opération essaient de maintenir le cours en hausse, sinon une dégringolade serait une catastrophe pour l'Etat. C'est une hausse plutôt artificielle"
Le Monde.fr (si encore disponible)

Cet entrefilé noyé dans l'article est résumé de manière bien plus lapidaire dans le canard enchaîné du 23 novembre, et qui explique que le jeu boursier est faussé. Les règles d'offre et de demande sensés aboutir à une cotation en accord avec la réalité est complètement faussée. Un accord entre l'état (85% des parts de EDF) et les banques / institutionnels (7,5%)semble être à l'origine de tout ça. Or ce sont ces banques qui ont vendu avec des arguments fallacieux un produit voué à devoir faire face à de nombreuses variations programmées par les difficiles dossiers à venir: renouvellement / démentellement du parc des centrales nucléaires + gestion des déchets pour ne situer que le plus gros chapitre de l'avertissement de l'AMF relatif à l'introduction en bourse.

Résultat de tout celà ? Un tiers des actions ont changé de main lors du premier jour de côtation. Prix de l'action en fin de côtation ? Le même que lors de son introduction. Bref le petit porteur qui suivait les conseils de son banquier a fait une opération blanche... sauf pour les frais de transactions qui sont allés diretement dans la poche de ces banquiers. Normal tout celà ? Je ne trouve pas. Mais personne (les média dans leur grande majorité) ne s'en offusquent, alors pourquoi s'inquiéter?

Coup dur !

Ancien élève (déjà) de mon école d'ingénieure, j'ai élu voilà 6 mois avec le reste de ma promo une équipe de personnes (les DDP, ou Délégués De Promo) pour nous représenter et organiser toute sorte d'activités (repas, week-end, etc.). La réunion qu'ils ont menée le week end dernier nous est reportée par un mail que je trouve... exemplaire ! (à noter que ces personnes ont été élues il y a 6 mois pour nous représenter). Pas de jugement de ces personnes dans ce poste. IL en faudraitr un certain nombre pour rappeler tout le contexte dans lequel se situe cette réunion. Mais pas d'incident majeure et dramatique quand même. Extraits:

Aussi, ce week end de compile (de réflexion, N.D.Blogger) nous permet de vous livrer aujourd’hui la conclusion de nos réflexions quant à l’organisation de l’équipe des ddp’s.

Nous arrivons à plusieurs constats :

Une démotivation de la plupart des membres de l’équipe ddp’s

Une remise en question du rôle effectif des ddp’s depuis la sortie de P3

Une interrogation quant à l’efficacité de notre mode de fonctionnement pour dynamiser la vie de la Li 202

Un besoin de renouvellement des représentants de la prom’s

Pour cela nous avons décidé, après mure réflexion et dans l’intérêt général de la Li 202, de dissoudre l’équipe en place.

J'ai mis en exergue les points les plus remarquables (!!!) où l'équipe annonce de manière assez brute qu'elle démissionne pour... l'intérêt général !! Incroyable, d'autant que je ne pense pas qu'il s'agisse tant d'un manque de compétance, mais bien d'un manque de motivation. Je remets plus en cause ici le problème des électeurs qui ont voté et encouragé des personnes à s'engager dans une voie sans réfléchir aux enjeux (les élections ne se font pas selon une liste déclarée, mais par une équipe émergeante: les personnes votent pour une personne qu'ils considèrent comme compétante, non qui s'est déclarée).

Réseaux sociaux - OpenBC

J'ai été invité par Jean Mariotte il y a quelques semaines à rejoindre un réseau social parmis tant d'autres: OpenBC. Je n'étais pas complètement étranger à ces plate-forme de liens sociaux sur le net. J'avais modestement découvert "friendset", réseau ludique et tellement parisien, puis m'étais essayé à 6nergies mais sans réel succès. Peu pratique, je ne me plaisais absolument pas dans l'ergonomie proposée. Pause de quelques semaines. Je m'inscrits alors à OpenBC... et je suis conquis. D'autant que la plate-forme joue la carte de la séduction avec un accès "premium" offert pendant un mois et offrant un maximum de fonctionalités intéressantes pour exploiter au mieux le potentiel du réseau et s'insérer dans la vie de la communauté virtuelle. La communauté la plus active (forum) est allemande... mais c'est l'occasion de se remttre à l'allemand. Mais ce n'est pas nécessaire, il y a déjà de quoi faire avec les forum et membres français.

L'ergonomie de OpenBC est convaincante: chacun définit une fiche descriptive personnelle selon un format générique. Petit coup de blouse cependant: sa vie et ses activités se résument à des mots clés... c'est très synthétique, mais tellement pratique pour la suite. Une fois cette fiche faite, la navigation commence. Très facile, elle peut se faire par une recherche classique type moteur de recherche, ou de manière plus sympathique à partir des mots clés définis dans sa propre fiche perso ! L'intérêt du réseau social est exprimé directement dans ces différents types de mot clés avec deux champs renseignés et très intéressants: "Je propose" et "Je recherche". Celà permet de faire une recherche ciblée:

• Qui recherche la même chose que moi ?


• Qui propose la même chose que moi ?


• Qui recherche ce dont je dispose ?


• Qui propose ce que je recherche ?

Ce qui permey de trouver des personnes selon ces différents critères de manière assez pertinentes et de nouer des premiers contacts. Si deux personnes le conviennent, elles deviennent alors des contacts l'une pour l'autre (mais elles peuvent le devenir sur simple demande pour d'autres raisons). LE maillage du réseau se forme et évolue dès lors selon les rapprochements entre différents membres.

Le site permet une visualisation aisée de la distance qui me sépare de toute personne du réseau... pourvu que nous soyons reliés. JE n'ai pas vu beaucoup de personnes avec lesquelles je n'étais pas lié d'une manière ou d'une autre et souvent en peu de liens (2, 3 ou 4). Le site se base sur l'idée des "6 degrés de séparations" (cf le très bon livre Linked). ENfin divers interfaces permettent de vivre ce réseau en visualisant simplement quels sont les personnes dans mon entourage proche (2 liens) et quels sont les 5 dernières personnes à s'être inscrites sur OpenBC.

Je regrette simplement deux choses: le côté automatiquement bi-directionnel des liens entre deux personnes et un traitement un peu trop rudimentaire des mots clés. J'aimerai en effet bien pouvoir visualiser dans quels sens privilégié s'établit le lien avec une personne (c'est surtout de la curiosité). Plus sérieusement, le traitement des mots clés est problématique. Un exemple simple: je travaille à La Défense et je lance une recherche pour connaîtr les personnes qui y travaillent comme moi. Je tappe alors "La Défense". 60 résultats. Si je tappe "Paris La Défense", j'ai 150 autres résultats qui tombent. Ces résultats n'est pas une somme des gens qui travaillent à la défense et de ceux qui travaillent à Paris, mais bien les personnes qui ont renseigné le champ "lieu de travail" dans leur fiche descriptive sous l'intitulé "Paris La défense" et non "La défense". Un détail, mais il faut s'y prendre à plusieurs fois lors d'une recherche précise pour éviter des faux positifs mis de côté dans les résultats d'une requête. Petit détail, mais le reste est tellement bien que je souhaiterais que tout soit pareil !

Google...fight ! ou vogue l'information

Voici un outil bien amusant développé par Olivier Andrieu: Googlefight qui propose d'opposer deux mots, le vainqueur étant celui à la plus forte occurence d'après le moteur de recherche Mozbot (basé sur google avec des informations intéressantes supplémentaires données sur les sites web à visiter).

C'est l'occasion de comparer les mots, de manière le plus souvent débile, mais parfois astucieuse (essayer "women" et "men"). Amusant. Conçu par un français, ce divertissement est aussi disponible en Français

J'ai cependant constaté une utilisation plus sérieuse de cet outil: savoir comment se dit quelque chose. Un exemple: "plate forme" ou "plate-forme" ? Lancer le "google fight" et hop, match serré, mais avantage à l'orthographe "plate forme" (9.910.000 occurences) face à "plate-forme" (9.300.000 occurences). Nous retrouvons ici le "Vox populi, vox dei" bien pratique pour déterminer quel choix faire... la solution du suiveur est-elle la meilleure ? C'est ce que certains se disent en l'utilisant ainsi.

Celà préfigure-t-il la façon dont va se dessiner (se décider) les futurs conventions (orthographiques ici, diverses après) ? La fluidité de l'information prime-t-elle sur la production de l'information ? Beaucoup le pensent et considèrent dans de nombreux cas qu'une information n'a de valeur qu'un temps très court et que dans ce lapse de temps elle doit être la mieux exploitée possible (= fluidité) au détriment de la production de l'information. Dans une fluidité parfaite (ou quasi) une information erronnée serait directement identifiée comme telle et elle serait tout de suite (car tout est fluide) confinée par des signaux inverses... si seulement ! Le phénomène de fluidité s'accompagne malheureusement d'un phénomène proportionnel de facilité propice à tous les abus: rumeurs web régulières et créations de fausses références.

Cette somme d'information en perpétuel mouvement nous emmènera où ? Je préfère me poser la question aujourd'hui de quelles surprises vont émerger de ce flot.

La facilité avant tout...

Il est facile de critiquer les américains. Plus facile en tout cas que de comprendre ce qui se passe chez nous.

Ainsi, alors que dans des dizaines de quartiers en France s'embrasent des centaines de voitures depuis plus de dix jours, les médias internationaux relaient des images alarmantes sous des titres plus forts que ceux de nos publications nationales et leur "violences urbaines". Pour illustrer leurs propos CNN (comme les autres) utilisent des cartes de France émaillées d'îcones de flammes.

Ces images ont été largement commentées en France. Voir trop. Le commentaire était caricaturalement celui-ci: "les étrangers parlent de ce qui se passent chez nous, mais ils ne comprennent pas, et ils exagèrent tout". Et de bon ton de dire que les américains, via CNN qui fait son gros titre de ce qui se passe en France, ne comprennent vraiment rien.

La suite logique est ce genre d'image qui illustre bien la bêtise américaine d'après métaphore.

Et de conclure de cette image que "la haine de l'autre vient toujours d'une méconnaissance de l'autre ".

Bien.

Cependant comme l'envisage plus prudemment Glazblog il pourrait s'agire d'un faux. Personnellement j'ai été surpris de voir la référence à "google earth" sur le côté de l'image. Google earth donne-t-il des informations aussi fausses ? J'ai simplement vérifié, et demandé d'afficher les ville si maladroitement placées ci-dessus. Voilà ce que ça donne, sans surprise:

Un sans faute. Conclusion ? L'ignorance et les préjugés ont la vie dure parmis nous autres moralisateurs français. Non que l'erreur ne soit pas possible, mais le jugement rapide et facile est un eccueil dans lequel nous tombons bien facilement en ce moment. Il est plus facile de se moquer des erreurs des autres que de regarder en face nos erreurs bien plus graves en comparaison.

vu

LEs parties politiques se mettent aux Blogs, et mieux aux communautés de Blog. L'UMP propose donc à ses militants (ou symathisants) d'ouvrir un blog dans la sphère des Blogs estampillés "UMP friendly".
Voici un apperçu de la liste des Blogs... les titres sont assez explicites. (click sur l'image pour l'agrandire).


Au moins une certaine liberté d'expresion règne... mais sous le sceaux de la violence verbale. Amusant mais dommage.

Google Alerte vs Atiki - 1-0

Retour d'expérience d'un utilisateur

J'ai commancé la veille d'information automatique sur Internet il y a quelques mois. N'y connaissant absolument rien à l'époque j'ai suivi une recommandation du blog Arkandis. Je me suis inscrit à la version gratuite proposée par Atiki autour des mots "KM", "gestion des connaissances" et Knowledge management" (le nombre de mots sur lesquels une veille automatique est possible est limité). J'ai lancé validé et... attendu.

Rien au début. Rien. Nada.

Mauvais choix de mots ? Au moment où je comptais faire des modification, je reçois une première alerte. Mais elle me renvoie sur un article qui ne traite absolument pas du sujet. Déception. Une exeption ? J'avoue ne pas avoir fait évolué mes recherches en changeant les mots pris en compte dans la recherche automatique. Les quelques alertes sporadiques que j'ai pu recevoir de temps en temps (en général une ou deux par semaine pour les trois mots) n'avait pas beaucoup d'intérêt. C'est alors que je me suis tourné vers les alertes google.

Google est fidèle à lui même. Un produit simple d'utilisation: je rentre un mot clé je valide ma demande d'alerte automatique lors d'un mail de confirmation et hop, c'est parti. Pas de limite de nombre de mots. SImple. Les sources d'informations sont plus classiques, mais la veille plus efficaces que Atiki en terme de rendement. Le filtrage provient des mots clés eux-mêmes. Mais un filtrage trop spécialisé (estce ce que propose atiki ?) apauvrit les informations du web. Enfin j'ai fait une petite modification pour tester : un nom de société n'est pas apparu avec atiki alors qu'il est apparu dans plusieurs alertes google.

Conclusion:

Google alerte est plus intéressant que Atiki, surtout vis à vis de l'aspect revue de presse. Atiki semble pourtant évoluer dans un sens plus pertinant depuis quelques jours. Je poste un commentaire en cas d'évolution notable. Mais résultat: google 1, atiki 0.

Microsoft part en live !

Microsoft redevient un acteur innovant. Depuis quelques temps Microsoft semblait courir après les autres acteurs du monde internet à l'image de la course auprès du référencement des pages web il y a quelques mois: Google affichait un nombre de pages référencées sur le web de près de 2 milliards. Microsoft lance son moteur de recherche (MSNsearch) en annonçant rejoindre le chiffre du nombre de pages référencées par google avec la volonté de le dépasser. Las, Google double à deux reprises son nombre de pages référencées. Aujourd'hui les deux moteurs n'affichent plus le nombre de pages qu'ils référencent en page d'accueil de leur recherche. Globalement Google est à 8 milliards et MSNsearch à 4 milliard (lancer comme recherche " www " dans les deux moteurs pour avoir ces chiffres. Microsoft semblait alors dépassé, confronté à l'échec honteux (celui d'avoir annoncé des prétentions qui se sont révélés ridicules) alors même que le "Boss" historique (Bill Gates) annonçait se lancer personnellement dans la course au référencement.

Je pense que Microsoft se rattrape aujord'hui avec Microsoft Live et tout le renouveau ergonomique que cette solution apporte.
Toute la solution est détaillée sur le site de microsoft (ici). Globalement les solutions logicielles office et un maximum de services associés sont migrés du disque dur du PC au serveur informatique de Microsoft. L'utilisation de ces services rendent le PC utilisateur client d'un serveur grâce à une connexion à Internet et non plus autonome.

Cette solution n'a pour le moment aucun intérêt pour les particuliers. Elle vise les PME/PMI: les entreprises doivent payer des droits pour utiliser les logiciels Microsoft et ce mode client/serveur est une bonne alternative (pour Microsoft) à la clé d'activiation. Le particulier doit, lui, pouvoir se rendre dépendant des produits Microsoft gratuitement (tant qu'il fait pas de business avec, qu'il s'habitue à ne rien utiliser d'autre!!).

Outre cet avantage économique, Microsoft est enfin le premier (et certainement pas le seul pour longtemps sur ce créneau) à rentrer dans la voie de la dématérialisation des logicielles. Après la dématérialisation des informations papiers en informations numériques et autre data, les logicielles qui permettent ce genre de virtualisation ne vivront plus dans le PC (lieu d'installation, de vie et de mort...) mais ailleur, dans un espace contrôlé et surveillé par le fournisseur. Les ordinateurs ne sont plus que de spostes distants.

De nombreux sites ont parlé avant moi de la sortie de Microsoft Live (ou de la programmation de la sortie), mais peu (dire "pas" est prétentieux) traitent des conséquences majeurs induites par l'arrivée de ce type de logicielles. La connexion à Internet devient essentielle. Or cette connexion n'est possible que grâce à des infrastructures de communication globalement suffisemment fortes pour supporter ce genre de système. Les journeaux/Blog/sites web évoquent les regroupements qui vont avoir lieu au sein du monde des Télécoms. Pourquoi ? Conjoncture et investissements financiers ? Oui, mais convergence technologique aussi. Il y a un certain coup de force à centraliser ce qui sera d'usage privé, mais centraliser signifie aussi meilleure maîtrise. AU plus grand bénéfice de qui ? Pas évident. L'utilisateur aura toujours des logiciels mis à jours et au mieux performant... pourvu que la connexion à internet soit de bonne qualité et les droits d'accès payés ! Sécurité certainement accrue des données (mais rien n'ets fait) avec un problème de confidentialité et de pouvoir sur ces informations.

Le pas du client / serveur généralisé va-t-il être franchis ? Microsoft s'est constitué sur le passage du monstre informatisue au PC avec des logiciels. J'observe si il va rebondir sur le passage du PC avec logiciel au terminal communiquant.

Je crois que je vais craquer...

Le nouveau palm (premier appareil à sortir depuis le changemnt de nom !) est un régal fort tentant... le palm TX.



Sucomber à la tentation est le meilleur moyen qu'il me reste pour la faire disparaître.
;)

Un test très bien fait ici