Beaucoup de choses se font actuellement dans les instances de l'état pour la sécurité des personnes. Je ne sais depuis combien de temps toutes ces initiatives sont lancées, mais la catastrophe d'AZF a eu le mérite, comme celle de SEVESO dans le passé, de faire bouger les choses: les paroles politiques sont suivies d'actions.
POI, PPI, PPR, tout celà se traduit par des informations disponibes à tous, et fort intéressante. Je comprends qu'elles ne soient pas promus dans les média. Il se pose le problème de nos jours quotidient du juste équilibre entre transparance et sécurité. Donner les points industriels sensibles en France où un incident pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les personnes et l'environement ne va pas de soi. L'actualité nous rappelle que la destruction est un objectif pour de nombreuses personnes.
Parmi toute cette masse d'information qui grossit dans les sites webs des ministères et des agences gouvernementales, une est intéressante.
Beaucoup d'informations sur le site du ministère de l'environement (même si il faut un peu chercher, et que pour le lien donné ici, il faut se plonger dans une colonne - à gauche - assez indigeste), qui renvoie notamment vers les DRIRE qui font un travail de fourmis et divers bases de données intéressantes (par exemple: "prim", très bon annuaire avec une foule d'infos).
Je retiens ici pour illustration les risques d'inondation à Paris à cause d'une crue de la Seine.

On en parle plus ou moins chaque année. Mais la dernière crue importante a eu lieu en 1910. Ce type de crue a 1 chance sur 100 de se produire chaque année. Donc aujourd'hui en 2006 (mois de janvier / février), nous avons à peut près 62% de chance d'avoir une crue majeure. Pas mal. Mais pas de panique, avant d'atteindre 80% de chance d'avoir cette crue il faut attendre, statistiquement bien sûr, 2070.
D'après le plan de prévention des risques associé à cette crue, voilà ce que ça donnerait pour Paris: